À quoi bon,

À quoi bon, 

À quoi bon te cacher.
Même derrière ton ombre, te calfeutrer.

À quoi bon éplucher les souvenirs oubliés.
Égrener ton âme imprégnée.

À quoi bon caresser ton cœur touché.
Ouvrir le robinet des années passées.

À quoi bon, me diras tu.
Tes pensées imprégnées d'écume.
De nuages et d'amertume.

Au cœur des vagues de tes tourments.
Au voyage à l'envers de tes instants.

Malgré tout, tu embarques et erres.
Dans l'immensité de ta sphère.

Un trousseau de clés à la main
Pour ouvrir la porte d'un meilleur demain

Où voguent les ondes de la sérénité, 
D’un soleil, sans pareil, illuminée.

Au loin, tu entends un silence.
Résonant à l’évidence.
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